Territoire Parmaxu

L'immense majorité du territoire de Parmaxu est encore sauvage, et reste bien souvent inexploré. Les Terrans sont bien trop occupés à sécuriser les alentours immédiat de leur nouvelle capitale, Orbi Primus, ainsi qu'à développer la station orbitale Yleh IV qui se trouve juste au-dessus en orbite géostationnaire.

On trouve malgré tout de petites colonies un peu partout, le plus souvent sur les dizaines de milliers d'îles à proximité immédiate du territoire terran. De la taille d'un grand village, ces colonies sont souvent autonome mais peu défendues, comptant sur une réaction rapide des forces des Légions en cas de problème.

La majorité de la population se concentre sur la côte, mais certaines âmes courageuses ont élu domicile dans les montagnes qui se trouvent davantage dans les terres. Le froid et les tempêtes de neige permanentes sont un problème de tous les instants, en particulier vers le nord.

Ci-dessous : La carte des principaux forts et centres d'habitation des Terrans


La Légion de Siderae Nostrae a établi quelques garnisons-forteresses aux points stratégiques frontaliers : Au sud, le fort maritime du Garde-Tempête se situe sous terre pour se protéger des cyclones titanesques qui font régulièrement rage vers le pôle sud. A l'est, la garnison de la Baie des Sauveurs est en passe de devenir une véritable cité, tant la population afflue pour profiter de l'île riche en ressource et au climat relativement agréable. La frontière ouest est protégée par la série de bunkers de la Démarcation. Enfin, au nord, c'est l'immense aérodrome du Porte-Aube qui, bien que plongé dans une nuit quasi-constante, maintient un œil vigilant sur les territoires inconnus du pôle nord.

Orbi Primus, la capitale, est une cité parfaitement moderne. Coeur d'une activité coloniale intense, gardée par de nombreux régiments des Légions, elle n'est pourtant pas le centre politique, commercial ni militaire des GTU. Ce privilège revient à la station spatiale Yleh IV. En revanche, Orbi Primus est clairement le centre démographique et culturel des Terrans, et surtout, cette cité est le symbole de l'espoir qu'un jour les Terrans abandonneront pour de bon leur nomadisme forcé, et redeviendront une puissance politico-militaire majeure à l'échelle interstellaire.

Ci-dessous : La cité d'Orbi Primus, capitale des Guildes Terrannes Unies


Ci-dessous : La station Yleh IV, en orbite au-dessus de l'Orbi Primus. Véritable coeur des GTU.

Le premier contact avec une civilisation étrangère a créé d’énormes remous dans la société terranne. Ainsi, les Sauveurs avait permis à d’autres nations de fuir l’avancée implacable des vagues d’Eidôlons. Ceci remettait énormément de choses en cause. Les Terrans n’étaient pas un « peuple élu ». Ils pouvaient, par la diplomatie, se trouver des alliés face aux Xénos et aux Eidôlons. Le commerce international allait pouvoir reprendre. Si, d’un point de vue théologique, la nouvelle était mauvaise, sur tous les autres points il était bon que d’autres civilisations aient survécu à la chute de la Voie Lactée.
 
Certaines factions terrannes, par contre, ne prenaient pas la chose aussi bien que les autres. La Légion de la « Gloria in Vindicta », dans son optique de représailles absolue envers tout ce qui n’est pas humain, s’est par exemple divisée une fois que le Grand Amiral a annoncé son intention de coopérer avec l’Empire Avortium. Pour les plus fanatiques des membres de la Gloria, cela était tout simplement impensable, et un cinquième de la Légion a fait sécession et a préféré la piraterie que le déshonneur.
 
Face au risque réel de conflit si les graines de la colère n’étaient pas éliminées, le Grand Amiral Qi a pris la décision de laisser les moins fanatiques de la Gloria in Vindicta s’installer sur Terra Quartus. Un tiers de la planète sera donc colonisé par les légionnaires de la Gloria, ainsi que par une flopée de Guildes de toutes tailles qui pourront exploiter ces nouveaux territoires. Jusqu’à présent, la légion de Siderae Nostrae (« propriétaire » de Terra Quartus) comptait coloniser la planète à son rythme, même si cela devait prendre plusieurs décennies. Mais avec la découverte de l’Empire Avortium, l’histoire galactique venait d’accélérer d’un coup.
 

Pour le bien des Guildes Terrannes Unies dans leur ensemble, Qi décida d’accepter que l’immense puissance militaro-démographique de la Gloria, soutenu par la colossale force logistique de Guildes telle que l’Industriam Fortunae, pourrait prendre racine à l’ouest du supercontinent. Ainsi, le continent-péninsule de Nécantis deviendra un bastion de la puissance militaire Terranne. Même si, à terme, Qi perdra de l’autorité, cette sage décision renforcera son influence, et bénéficiera aux Terrans dans leur ensemble.


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